Pour une alliance européenne efficiente.

Version disponible : Deutsch (Allemand)

JG Zacagna

« Penser en guerrier, agir en stratège »

  Ceux qui croient encore à une Europe intégrée (stratégique, militaire, politique, économique, culturelle et sociale) s’emploient au développement d’une ossature, d’une colonne vertébrale a minima franco-allemande (France + Allemagne… ). Ces deux pays représentant à eux seuls près de 45 % du PIB européen).

L’attelage franco-allemand, même s’il demeure la clé de voûte de la construction européenne, a perdu, tel quel, de sa pertinence. Il est déjà quelque peu dépassé. Les équations se modifient progressivement, même si, dans notre vieille Europe, le rythme du changement reste celui de la tectonique des plaques . Ainsi voit-on, au niveau des stratégies industrielles se profiler (et plus que cela) une zone de concentration dite zone DACH (Allemagne + Autriche + Suisse). Les axes et échelons pertinents aujourd’hui, sont, à notre sens: 1 – celui des « Dach-französische Beziehungen », et 2 – celui du « Triangle de Weimar » (France-Allemagne-Pologne) . Leur croisement définit ainsi un périmètre stratégique: France-Zone DACH-Pologne.

 On est en droit de s’interroger sur la myopie, assez consternante, des brillants « géostratèges » gaulois (voulez-vous des noms ?!) qui espèrent encore, entre deux vagues atermoiements (UPM, convergence des fiscalités, blablabla…), “lancer” in extremis un “axe” Paris-Berlin-Moscou, alors qu’hélas l’actualité ( la vraie, pas la rhétorique), la réalité qui se dessine, c’est plutôt un axe sans Paris, c’est l’axe Berlin-Varsovie-Moscou . Et que plus grand chose ne se lance avec Paris,..

 Au niveau du Cercle Economique Franco-Allemand du Nord Pas de Calais, il nous reste à mobiliser le win-win patient, humble et pourtant patent des synergies franco-allemandes.
dome.jpg A activer, enfin, le formidable potentiel de complémentarités entre entreprises françaises et allemandes (même si les Allemands n’attendent plus grand chose), à faire, secteur par secteur, branche par branche, ce qu’Alstom et Areva n’ont pas voulu faire avec Siemens, ce qu’ATOS vient de réaliser avec la branche informatique de Siemens: une alliance européenne cohérente, pertinente et efficiente.

 Voulez-vous des noms d’entreprises du NPDC ?

Il y en a beaucoup, des emblématiques et des moins connues, qui gagneraient immanquablement au développement de telles synergies avec des partenaires de la zone DACH (Allemagne, Autriche, Suisse], si leur vision était plus réaliste, plus efficace et moins cocardière …

Jean-Gabriel Zaccagna

Président du Cercle Economique Franco-Allemand du Nord-Pas de Calais.

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