Voyage d’Etudes en Allemagne pour une agriculture de qualité

– Quelles stratégies une collectivité peut-elle mettre en place pour anticiper ses problèmes de qualité de l’eau ?

 Comment la collectivité peut-elle faciliter le passage en bio des agriculteurs ?

 Quelle méthode pour co-construire, avec les réseaux agricoles, un projet de circuits de proximité ?

 Le GABNOR (Groupement des Agriculteurs Biologiques du Nord-Pas de Calais), en collaboration avec le Réseau Cohérence et le Cerdd (Centre Ressource du Développement Durable), vous propose de découvrir, dans le sud de l’Allemagne (Münich, Ulm et Augsburg), des expériences confirmées de reconquête de la qualité de l’eau par l’accompagnement territorial de l’évolution des pratiques agricoles. 30 ans après, ces collectivités ont aujourd’hui le recul nécessaire pour analyser leur méthode ainsi que les résultats de leur expérience, en termes de coûts, et de qualité de l’eau.

 Ce voyage d’étude s’adresse aux élus de collectivités et intercommunalités, aux techniciens en charge de politiques agricoles et/ou de protection de l’eau, aux animateurs de territoires…

Comment la collectivité peut-elle

faciliter le passage en bio des agriculteurs ?

 Il y a trente ans, les ressources en eau de la ville d’Augsburg connaissaient le même sort que les eaux françaises avec l’augmentation de leur teneur en pesticide et en nitrates.

 En 1980, élus, agriculteurs, environnementalistes et consommateurs ont su se mettre autour d’une table et convenir qu’il était plus intelligent et moins coûteux de ne pas polluer que de laisser s’envoler les taux de nitrates et de pesticides pour ensuite devoir mettre en œuvre des traitements de plus en plus onéreux.

 Ces programmes ont bénéficié d’une vingtaine d’années de réflexion, de concertation, de recherches, d’expériences menées localement qui, aujourd’hui, servent de référence, et font tâche d’huile. La courbe de régression des teneurs en nitrates de l’eau des captages qui alimentent Augsburg (250 000 habitants) est le résultat exemplaire d’une politique de gestion des ressources, dans l’esprit du développement durable.

 Il n’y a pas un agriculteur en moins dans la zone concernée ; les terres n’ont pas été gelées, elles continuent de produire… durablement.

 Parallèlement, la ville de Münich incite depuis 1991 les agriculteurs situés dans la zone d’influence des points de captage d’eau à se convertir à l’agriculture biologique ou à s’engager dans des mesures agro-environnementales. Au robinet des münichois aujourd’hui : une eau pure et non traitée.

 Comment une agglomération de 1,3 million d’habitants (environ l’équivalent de la métropole lilloise) peut-elle faire aujourd’hui l’économie de toute potabilisation de l’eau et éviter le recours aux eaux minérales et aux bouteilles en plastique ?

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